
Le chien n’a pas qu’un seul maître
Le chien n’a pas qu’un seul maître
o A la puberté, l’attachement qu’avait le chien pour la figure maternelle se transforme en attachement au groupe, dont il aime tous les membres.
o Si le chien obéit plus facilement à l’un des membres de la famille, c’est parfois involontairement notre faute.
o Les personnes plus calmes ou plus discrètes par exemple, sont en général persuadés d’avoir moins d’autorité sur le chien. Lorsqu’elles vont demander quelque chose au chien et que ce dernier ne va pas obtempérer, elles vont alors plus facilement abandonner et appeler à l’aide. La personne « autoritaire » de la maison va alors venir, faire la même demande au chien, qui va obéir. La première personne se renforce dans l’idée qu’elle n’a pas d’autorité, et en plus nous avons appris au chien que les demandes de la première personne sont sans importance puisqu’il n’est pas nécessaire d’obéir tant que la deuxième personne n’est pas là.
o Cependant, il n’est jamais trop tard pour changer tout ça. Si la première personne demande quelque chose au chien, mais que le chien ne veut pas obtempérer, la deuxième personne doit alors venir en renfort en se positionnant à côté du membre de sa famille, face au chien, mais ce n’est pas elle qui doit parler ! C’est la première personne qui doit répéter l’ordre. Pourquoi ? Car comme nous le chien est une espèce sociale. Lorsqu’une personne nous dit que nous avons tort, nous allons sans doute camper sur nos positions. Cependant nous allons plus facilement nous remettre en question si deux voire trois personnes nous contredisent. Venir en renfort silencieux permet donc à la deuxième personne d’appuyer la demande de la première sans pour autant mettre à mal son autorité.
o Ces règles peuvent et doivent également être utilisées pour valider l’autorité des enfants.